Alors que la fenêtre EnR fait déjà partie des quelques menuiseries « multifonctions » commercialisées, le Groupe Ridoret travaille au développement d’une nouvelle gamme de fenêtres EnR, capable d’améliorer la qualité de l’air intérieur.  Dans le cadre d’une recherche financée par l’ANR (Agence Nationale de la Recherche), deux laboratoires universitaires et deux entreprises françaises travaillent conjointement à l’intégration d’un module de filtration de l’air par ionisation à une fenêtre pariétodynamique. Un brevet a déjà été déposé pour protéger ce concept qui permettra de répondre simultanément à deux problématiques environnementales : la réduction de la consommation d’énergie et l’amélioration de la qualité de l’air intérieur. Une étude est en cours sur le site rochelais du Groupe Ridoret afin de mesurer en conditions réelles l’efficacité de cette fenêtre équipée d’un système de purification de l’air développé par l’entreprise Teqoya. Un doctorant de l’Université de La Rochelle y travaille actuellement, avec le soutien de Rémy Greffet, chargé de recherche et de développement du Groupe Ridoret, qui a lui-même consacré sa thèse de doctorat à la fenêtre pariétodynamique. Les deux laboratoires de recherches associés à ce projet sont le LaSIE (Laboratoire des Sciences de l’Ingénieur pour l’Environnement, Université de La Rochelle) et le LOCIE (Laboratoire Optimisation de la Conception et Ingénierie de l’Environnement, Université Savoie Mont-Blanc). Quant au Groupe Ridoret et à Tequoya, ils apportent leur expertise en matière de menuiserie pariétodynamique (Groupe Ridoret) et de système de purification de l’air (Teqoya). Pour Rémy Greffet : « Le système de filtration de l’air intégré à la fenêtre EnR est très discret et n’émet aucun bruit, contrairement au système de ventilation double-flux, qui permet aussi une filtration de l’air, mais dont les ventilateurs génèrent un fond sonore. Les premiers résultats de l’étude en cours sont très encourageants et nous permettent de penser que cette innovation améliorera significativement la qualité de l’air entrant, sans avoir recours à une VMC double-flux. Ce produit pourrait être particulièrement intéressant pour les bâtiments tertiaires. On pense notamment aux établissements scolaires où la qualité de l’air est un enjeu majeur. » En effet, depuis quelques années, la qualité de l’air intérieur fait l’objet d’un dispositif réglementaire de surveillance dans les établissements scolaires et d’accueil des jeunes enfants*. La fenêtre EnR filtrante pourrait bien avoir un coup d’avance pour répondre à des préoccupations croissantes sur l’impact de la qualité de l’air sur la santé et le bien-être. Selon Rémy Greffet, la fenêtre EnR filtrante pourrait être commercialisée en 2023. *Source : https://www.ecologie.gouv.fr/qualite-lair-interieur